LIFE (L’Instrument Financier pour l’Environnement) a été créé en 1992 et permet de financer des actions contribuant au développement, à la mise en œuvre et mise à jour de la politique et de la législation communautaires dans le domaine de l’environnement. Il cherche également à faciliter l’intégration de l’environnement dans les autres politiques, ainsi qu’à atteindre un développement durable dans l’Union Européenne.
LIFE cofinance des actions en faveur de l’environnement dans l’Union européenne et dans certains pays tiers (pays candidats à l’adhésion à l’UE, pays de l’AELE, pays des Balkans occidentaux inclus dans le processus de stabilisation et d’association). Les projets financés peuvent émaner d’acteurs, organismes ou institutions publics ou privés.
LIFE + remplace pour une période de 7 ans (2007-2013) plusieurs programmes financiers existants afin de les réunir sous un ensemble unique de règles et de procédures décisionnelles et de permettre un ciblage plus cohérent et donc une efficacité accrue de l’action communautaire.
Le programme LIFE + est un dispositif permettant de financer des projets environnementaux proposés par des acteurs issus des pays membres de l’Union Européenne.
Cet instrument financier fonctionne par appel à projets. La Commission Européenne décide quels projets, parmi ceux qui lui sont présentés, peuvent bénéficier du soutien financier de LIFE+. Ces projets sont financés ensuite à hauteur de 50 % maximum du budget total du programme.
Le programme LIFE + est composé de trois volets thématiques :
- « Nature et biodiversité » : poursuite du développement et de la mise en œuvre du réseau Natura 2000, réalisation de l’objectif international d’enrayer la perte de la diversité biologique d’ici 2010.
- « Politique et gouvernance en matière d’environnement » : développement d’instruments novateurs, suivi des politiques européennes de protection de l’environnement, évaluation et suivi de l’état de l’environnement et des facteurs ayant des incidences sur l’environnement, soutien pour une meilleure gouvernance environnementale par une participation accrue des parties intéressées aux consultations et à la mise en œuvre des politiques.
- « Information et communication » : diffusions de l’information sur les questions environnementales.